Article - Sonic Retrospective Act 4 : Shadow The Hedgehog

Puisqu’apparemment Rouge, ou n’importe quel autre personnage de la saga, est trop fainéante pour raconter directement à Shadow ce qui lui est arrivé, nous avons tout un jeu là-dessus. Après Sonic Adventure 2, il est clair que Shadow the Hedgehog a pris énormément en popularité, la réponse marketing de Sega face à cela fut de créer un jeu basé sur lui exclusivement. Soit, je conçois cela, ce que j’ai plus de mal à concevoir est la façon dont le jeu a été développé. Quand j’ai vu le trailer pour Shadow the Hedgehog, j’ai cru au départ qu’il s’agissait d’une blague ou bien d’un projet qui n’aboutirai pas : le trailer montrait des gros monstres, des guns, des explosions, des villes détruites, du gros rock métal bien lourd… et pas beaucoup d’éléments qui rappelaient un jeu Sonic.
Bon, débarrassons-nous de l’aspect le plus chiant du jeu : le scénario.




Shadow se demande ce qui a bien pu lui arriver et quelle est cette image qui revient le hanter à chaque fois, d’une fillette blonde qui se fait tirer dessus. Bref, il a le flashback de Maria qui se fait tuer, ne sait pas qui est cette Maria, ne sait pas qui il est… et… heureusement il n’a pas encore décidé de jurer vengeance contre l’humanité. Mais alors qu’il s’apprête à aller demander à Rouge, qui sait ABSOLUMENT tout sur Shadow, des aliens attaquent. Parce que pourquoi pas, il était déjà question d’animaux enfermés dans des machines, de furrys, alors pourquoi pas des aliens en plus, hein.

Donc, les aliens, nommés les Black Arms (parce que les « Pink Ponies » ça aurait été quand même moins classe), sont dirigés par un sympathique gugus répondant au doux nom de Black Doom. Celui-ci dit à Shadow que le jour de la promesse approche, et qu’il doit lui donner les 7 Chaos Emeralds, pendant que le reste des Black Arms détruisent joyeusement la ville. Shadow décide donc d’aller chercher les émeraudes parce que merde, c’est pas parce que le mec a une voix de chanteur de black métal, qu’il a « Doom » dans son nom, et que ses copains sont en train de détruire la ville dans laquelle ils viennent d’atterrir, que ça fait de lui forcément un méchant, quoi, stop la discrimination.

Alors, c’est là où on commence au même niveau : Westopolis. Dans lequel on est introduit aux mécaniques du jeu : vous avez trois voies à suivre à chaque fois (sauf au dernier niveau) : Héros, Neutre, Méchant. Selon la mission que vous remplissez, vous allez sur une route différente et vers une fin différente. Les gens pensent que le jeu a plus de 250 fins, ce qui est inexact : le jeu a 10 fins différentes, et plus de 250 manières d’arriver à celles-ci. Selon ce qu’on fait, les évènements changent plus ou moins… mais on reste dans le même cas de figure : les Black Arms cassent tout comme des étudiants un mardi gras à la Nouvelle Orléans, le président s’échappe, et le commandant des forces de G.U.N accuse Shadow d’être responsable du bordel (même si les caméras montrent bien les extra-terrestres).


Le commandant en chef des forces de G.U.N, que pour des raisons d’anonymats (et surtout de « j’en avais rien à foutre de l’intrigue du jeu ») j’appellerai ici commandant Hétérochromie, est persuadé que Shadow est responsable du bordel car, révélation con incoming : il était gosse à bord de la station Ark et a vu comment Shadow avait été créé par le professeur Gerald Robotnik et Black Doom. Donc, retcon n°1 : Black Doom était là et aucune mention de sa présence dans Sonic Adventure 2, retcon n°2 : il y avait donc des civils sur la station Ark (du moins j’espère, sinon la sécurité devait vraiment être à chier pour qu’un gamin s’incruste dans la station… dans l’espace…) ; retcon n°3 : si le commandant Hétérochromie savait que Shadow existait, et surtout que c’était synonyme de mauvaise nouvelle, comment a-t-il pu se planter et faire arrêter Sonic à la place, dans SA2. Et tant que j’y suis ; retcon n°4 : la Lune est complète dans ce jeu, on la voit dans plusieurs cinématiques… alors que le Dr. Eggman est censé l’avoir à moitié détruite, ENCORE, dans Sonic Adventure 2. Retcon n°5 : donc le mec qui est traumatisé de la mort de Maria (tuée par un soldat de G.U.N) rejoint G.U.N. pour en devenir le commandant ??!!!

Donc, je vous passerai le détail de chacune des fins ; sachez juste qu’elles alternent entre le stupide et le … stupide. Soit Shadow décide d’être un héros et de sauver le monde, soit il pense qu’il est un androïde (ce qui me semble être une chose facilement vérifiable, pourtant) ; soit il tue le Dr. Eggman (oui oui, il tue le fucking Dr. Eggman) ; soit il décide d’aller se suicider (Emo Shadow, la fin que la plupart des gens ont eu) ; soit il est méchant et se range aux côtés de Black Doom ou bien décide de conquérir le monde tout seul (en commençant par la Planète Wisp, sans doute).

Une fois que vous avez enduré les dix fins (je vous filerai ma technique pour comment faire après), vous débloquez l’épisode final. Celui-ci nous révèle donc que Gérald Robotnik avait promis à Black Doom de lui filer les 7 Chaos Emeralds (je me demande toujours comment BD, qui vient d’une autre planète, pouvait savoir pour les Chaos Emeralds) si en échange, BD l’aidait à créer la forme de vie ultime (on sait maintenant que BD hésitait entre un gros lézard et un hérisson furry en super déformé, BD a de l’humour, visiblement). Vu que dans l’épisode final, Shadow décide de protéger l’humanité, comme le voulait Gérald Robotnik, il décide d’aller fighter Black Doom, et après un niveau particulièrement chiant où vous ne faites rien d’autre que spammer Chaos Control quand cela est possible, vous affrontez BD, devenu alors Final Doom (parce que merde, Black Doom n’indiquait pas assez que le mec est méchant) en mode Super Shadow. Eggman nous révèle alors ce dont on se doutait déjà : il a récupéré Shadow pendant que celui-ci faisait sa chute spatiale, mais sa mémoire a été endommagée (pas son emoness, heureusement). Et, si j’ai dis « comme Gerald Robotnik le voulait » tout à l’heure, c’est parce qu’en fait, le canon Eclipse de la station Ark a été créé pour détruire les Black Arms lors de leur retour. Car oui, Gerald voulait vraiment détruire les Black Arms et sauver la Terre. Et lorsque le commandant Hétérochromie l’apprend, il décide d’honorer la mémoire de Gerald Robotnik, car cet homme n’était pas si mauvais en fait.

Une seconde, quoi ? qu’ouïs-je ? Gerald Robotnik, je vous rappelle, est le même gars qui a décidé de faire s’écraser sa colonie spatiale sur la Terre, en guise de réponse au soldat de G.U.N qui avait logé une balle dans le dos de Maria ; le mec ne devrait pas être honoré, il n’est pas un saint ou quoi. Le type était un cinglé qui voulait anéantir tout le monde. Okay, avoir descendu Maria était peut être très con, mais de là à traiter le même type qui a programmé sa station pour qu’elle détruise la Terre en héros… il y a quand même un manque de logique là-dedans.


« Pourquoi tapes-tu autant sur le scénario de ce jeu ? C’est un jeu Sonic… » Me demanderez-vous. Eh bien, oui c’est un jeu Sonic, et oui son scénario a le droit d’être con. L’ennui est que les développeurs voulaient faire un jeu inutilement complexe, ils voulaient faire un jeu sombre, hardcore, et on rajouté des trucs pour je ne sais quelle raison. L’ennui est que ce jeu ne devrait même pas exister, du moins pas avec cette toile-là. Pourquoi nous faire un jeu sur le passé de Shadow qu’on connait déjà ? Pourquoi nous mettre ce gimmick « Renegade or Hero » quand il a clairement été établi que Shadow était un anti-héros ? Pourquoi avoir amené des aliens, et des flingues, dans un jeu avec des animaux SD ; on ne pouvait pas déjà faire assez avec ce qu’on avait : le Dr. Eggman et tout ?

Ce que je reproche à ce jeu n’est pas le fait d’être un jeu sur Shadow, c’est normal, j’ai envie de dire : ce jeu est la preuve que Sega écoute sa fanbase. Les fans voulaient voir plus de trucs sur Shadow, et c’est une chose que je comprends aisément : tout le monde aime voir une version plus sombre de son héros. Shadow the Hedgehog existe parce que les fans le voulaient ; ce que les fans ne voulaient cependant pas était un jeu qui se travestissait sous mille et un aspects différents, et qui tentait d’oublier le fait que c’était, à la base, un cartoon. Sonic est un cartoon, on ne peut le prendre au sérieux que dans une certaine mesure… parce qu’aussi impressionnant l’action puisse être, au final, il s’agit quand même d’un hérisson SD au design bien particulier, si vous voulez réellement changer la donne il faut lui changer complètement le design… or, autant avec Mega Man je vois comment on peut faire, autant pour rendre Sonic adulte et mature… eh… j’ai quelques problèmes à voir ça se faire. Non pas que je sois incrédule ou quoi, mais Mega Man est un robot bleu, donc on peut tous avoir une idée de comment rendre le personnage imposant… parce contre, Sonic est une créature plus particulière… donc là je demande à voir. Notez que j’aurai l’occasion de vous reparler de ça au prochain article.



Parce que ce qui fait le charme d’un Sonic c’est surtout son gameplay, Shadow the Hedgehog a plein de trucs à dire niveau gameplay. Déjà, reparlons un peu du gimmick « Hero or Renegade » : Déjà je questionne son origine, comme vous avez pu le voir, ensuite je questionne la manière dont il est exécuté. Chaque niveau se découpe en 3 missions différentes selon la route que vous suivez : la route Renegade vous file généralement une mission pour Black Doom (des fois Eggman). Cette mission revient généralement à détruire, trouver ou activer un certain nombre de trucs. Vous vous rappelez des missions pour la Team Chaotix ? eh bien Shadow the Hedgehog marche pas mal comme ça sauf que c’est vingt fois plus lourd ici. Par exemple : il y a 75 aliens sur la map dans le niveau Westopolis. Pour suivre la mission Hero (avec Sonic), il faut tuer ces 75 aliens. Pas 20 ou 30, mais 75 aliens. Donc tous les aliens présents sur la map. Ce qui signifie énormément d’aller-retour, faisables avec les points sauvegarde qui communiquent tous entre eux.


Mais, ceux qui veulent un jeu Sonic voudront évidemment suivre la mission Neutre, qui elle ne consiste qu’à arriver au Goal Ring. Et la conséquence à cela est que les gens sont tombés sur la fin Emo Shadow, où celui-ci se demande s’il est un androïde et s’il ne doit pas aller se taillader les veines dans une grotte sombre. Alors c’est sûr, si vous vous en contentez soit, mais j’espère dans ce cas-là que vous n’avez pas payé votre jeu plein prix. La technique que j’ai utilisé pour avoir les dix fins en faisant le moins de missions possibles qui nécessitaient de la recherche (et j’ai dû en faire quand même) est de suivre la voie neutre jusqu’au niveau 4 & 5 puis ensuite de faire les missions Renegade et Hero selon mes besoins. Vous savez ce qui aurait été cool ? Plutôt que d’avoir l’invasion d’alien qui nécessite qu’on pète tout avec des guns et tout ça ? C’est que les trois missions soient en fait trois chemins différents à suivre, qui communiquent en permanence (ce qui nous aurait permis d’une de rattraper notre mission en cours de route à tout moment, et aussi de se faire plusieurs traversées différentes de chaque niveau, avec un level design suffisamment riche), et que l’on se contente de Eggman pour la partie Renegade, et Sonic & Co pour la partie « Hero »… on avait vraiment pas besoin d’amener des aliens dans l’histoire.

Donc, je parlais de gun, plus haut. Car oui, Shadow utilise des guns, c’était en fait montré dans le trailer ainsi que la vidéo d’intro, ainsi que des motos, camions et tout ça. Les véhicules sont non seulement chiants à contrôler, mais en plus ils sont plus lents que Shadow lui-même (car le personnage est quand même sensé être rapide, saviez-vous ?). Les guns, quant à eux, sont assez sympas à utiliser, et oui, je suis cool avec le fait qu’il y ait des guns dans ce jeu, car les ennemis ont des barres de vie, et celles-ci sont très longues à vider si on se contente de l’homing attack. Ensuite, les munitions tombent rapidement si l’on fait n’importe quoi, mais généralement, on arrive à se constituer un petit stock. Le seul problème des guns est qu’on a un auto-lock, du coup il faut parfois bouger un peu partout pour tirer sur la cible qu’on veut ; et sachant qu’il y a très souvent les machines de gun et les Black Arms en train de se fighter, vous risquez de buter vos soit disant compagnons. Et si je dis « soit disant » c’est parce que quelle que soit l’allégeance que vous suiviez, tout le monde veut votre mort.
Vous lisez ça correctement : même si vous suivez Black Doom, ses soldats vont vous attaquer. Pareil pour G.U.N, vous pouvez littéralement sauver la vie d’un soldat, et il vous tirera dessus en gueulant « Stay away from me !!! » (Note : ces mêmes soldats disent aussi « Protect Mr. Yuji Naka » à un moment, ce qui est assez marrant). Chaque fin nous permet aussi de débloquer une arme différente trouvable dans des coffres spécifiques avec la tête de Shadow dessus. Certaines armes blanches sont également présentes mais ont une utilisation limitée, et d’autres armes peuvent permettre de changer des éléments du décor (activer des plates-formes, allumer des lampes…).

En plus de tout ça vous avez deux barres d’énergies différentes qui se remplissent selon les ennemis que vous tuez. Si vous tuez des troupes de G.U.N, vous remplissez la barre rouge, si vous tuez des Black Arms, vous remplissez la barre bleue. Une fois au maximum, chacune de ces barres enclenchent un mode invincible et les munitions deviennent illimitées. En plus de ça, vous pouvez déclencher une super attaque selon la barre remplie : la barre rouge envoie un Chaos Blast, qui détruit généralement tous les ennemis à l’écran… ce qui est utile quand tous vos ennemis d’une seule et même allégeance sont présents sur l’écran (généralement détruire des ennemis remplit un peu plus la barre rouge, ce qui permet de faire durer plus longtemps le mode Renegade). La super attaque de la barre bleue vous permet de lancer Chaos Control, qui n’est réellement utile qu’en cas de mission neutre, car tout ce que Shadow fait avec ça, c’est qu’il traverse le niveau à pleine vitesse, jusqu’à ce que la barre se vide (si elle se vide alors que Shadow est au-dessus d’un vide, ne vous inquiétez pas, Chaos Control continuera jusqu’à ce que vous ayez atteint une plate-forme… même si c’est une succession de plates-formes mouvantes, le Chaos Control ne s’arrêtera pas là et vous emmènera vers un endroit où vous êtes sûrs de pouvoir faire dix mètres sans mourir).

Pour ce qui est de la physique de Shadow en lui-même : cela se joue comme un Sonic : on court vide, on passe dans des loops, on prend des anneaux qui ne servent vraiment plus que pour le score car 100 anneaux ne donnent plus de vies… ce qui est du bullshit complet, mais bon. Shadow a de nouveau le spindash, mais celui-ci ne sert pas à grand-chose, parce que la prise de vitesse se fait beaucoup mieux en courant normalement. Le rail grinding et le light dash reviennent, et cette fois-ci, Shadow the Hedgehog a largement amélioré les systèmes en faisant en sorte que l’on active le lightdash avec la touche « Y » (version Gamecube) ; et pour changer de rail, pareil, appuyer sur la touche « Y » avec le stick dans la direction voulue, et Shadow saute automatiquement d’un rail à l’autre. La prise de vitesse, aussi bonne soit-elle, nous emmène cependant vers un autre problème, où on a l’impression que les personnages sont constamment sur une patinoire. Shadow dérape sur 20km, et cela peut parfois nous envoyer droit dans le vide, surtout dans les niveaux se passant dans la station Ark, ou le vide compose 95% du décor.


Les niveaux, quant à eux. La plupart ont les mêmes soucis : l’idée est intéressante (ex : la station Ark en train de s’écrouler sur elle-même), mais l’exécution est moyenne. Soit il faut attendre que les plates-formes soient accessibles, soit il y a beaucoup trop d’éléments qui interviennent en même temps (les monstres qui popent, des explosions, des trucs qui s’écroulent… c’est des éléments sympas, mais trop de bordel en même temps tue le fun), soit les niveaux sont un labyrinthes avec des endroits qui se ressemblent tous : Doom Impact est un niveau où l’on doit détruire un certain nombres de créatures dans la station Ark, et toutes les pièces se ressemblent. Et là on en arrive à la combinaison du problème des missions et du problème du level design : vous allez passer 30 minutes dans certains niveaux, plus si vous n’êtes pas chanceux ou que vous ne décidez pas d’aller voir sur Internet. Une fois de plus : pas d’aliens, plus des missions qui soient juste des chemins alternatifs à chaque niveaux auraient été réellement plus faciles à faire (voire à programmer) et aurait rendu ce jeu plus sympa.

Le problème de Shadow the Hedgehog est qu’il a voulu ajouter trop de trucs, et qu’il a mal exécuté tous ces gimmicks qui n’étaient pas nécessairement foutus dès le départ.



Le jeu a l’air à peine plus beau que ses homologues Gamecube ; et les couleurs sont vraiment ternes pour ajouter au côté hardcore : beaucoup de violet, noir et rouge. Beaucoup de décors de villes détruites, de bâtiments gris, et je suppose que Sega ne pouvait pas faire des décors plages avec la mer bleu azur comme dans les jeux Sonic… mais on en arrive à une autre supposition : pourquoi ce jeu ne pouvait-il pas être un jeu qui ne soit pas dans l’univers de Sonic… ?
L’utilisation abusive de la Blur Motion est également là, et comme pour toutes utilisations de la Blur Motion : c’est chiant, ça fatigue les yeux, et ça ne donne pas plus d’impression de vitesse qu’une Porsche conduite par un zèbre.
Bref, Shadow est pas moche… il est juste pas spécialement beau.



Blargh.

Shadow the Hedgehog est l’une des expériences auditives les plus inconfortables que j’ai eues de tous les jeux Sonic que j’ai pu faire. Ok, d’abord, je ne suis pas l’un de ces gus qui pense que l’OST complète suxxe à cause du côté hardrock de la B.O. Encore une fois, pour ressembler à un jeu hardcore (…ressembler…), on ne pouvait plus mettre du rock de surfeur californien, mais il fallait mettre du gros hard rock lourd qui corresponde à l’ambiance « boum boum pif paf pif ». Ok, je suis cool avec ça. Par contre les musiques en elle-même n’ont rien non plus d’exceptionnel. En fait, j’ai dû mal à penser à une seule musique qui définisse le jeu. J’entends par là : si on me dit Sonic 1 sur Mega Drive, je vais penser immédiatement à la musique de l’écran titre ou Green Hill Zone ; Sonic Adventure, je vais penser à Emerald Cost, ou Station Square, Sonic Adventure 2, je vais penser à « Live & Learn »… là… je vais penser à Westopolis, mais c’est uniquement parce que j’ai fait le niveau 10 fois…

Je dirai cependant que je trouve certaines pistes sympas :






Y’a un côté « plaisir coupable »  en fait, avec ces musiques, à force d’avoir fait les niveaux, je les ai dans la tête. Il n’y a vraiment que Sky Troops que j’aime bien

Après il y a des pistes qui me rappellent d’autre jeu :


… Je sais pas… je vois une ressemblance…



Et ensuite y’a des musiques qui me rappellent des jeux qu’elles ne devraient pas me rappeler


Ouais… cette musique est bien (même si le niveau d'où elle est issue est une purge) … attendez une seconde, j’ai déjà entendu ça quelque part…


C’est la même piste en accéléré…

Voyons les chansons du jeu


Moui, bon, peut-être. Une fois de plus, c’est très sympa (surtout All Hail Shadow) mais bon, ça fait moyen Sonic, les cocos. Je réponds ici à une chose qui souvent évoquée pour ce jeu « bien sûr que c’est pas un jeu Sonic, c’est un jeu Shadow ». Non les enfants, ce jeu n’est pas un spin off. Sonic Spinball est un spinoff, Tails Sky Patrol est un spin off. Shadow the Hedgehog est un jeu Sonic, dans lequel on fait des loopings, ramasse des anneaux, récupère des Chaos Emeralds, et qui est une suite directe de Sonic Adventure 2 qui se focalise sur l’amnésie de Shadow, un point d’intrigue qui avait été établi dans un autre jeu non spinoff lui non plus, Sonic Heroes.

Le voice acting revient, et très franchement je n’ai que deux raisons de vous en parler ici : une première raison très personnelle que j’avais absolument envie de partage avec vous : la voix de Black Doom est faite par Sean Schemmel, qui a également fait la voix de Son Goku dans Dragon Ball Z (la version ricaine). Ceux qui ont joué à Budokai sur PS2 ont forcément entendu cette voix, et donc imaginez Goku avec une voix de black métaleux.

L’autre raison, je suis contractuellement obligé de l’exposer, est le nouvel acteur qui fait la voix de Vector the Crocodile. Rien de particulier sur sa prestation, si ce n’est qu’il sort une ligne devenue culte, à cause de la façon dont elle est dite. La voix est tellement bizarre, tellement comique, que tout le monde ne retient plus que ça, et dès que vous allez parler de Vector the Crocodile sur internet, quelqu’un va forcément citer cette ligne tôt ou tard :


Et voilà, on se quitte sur cette ligne. Car moi, la computer room, je l’ai trouvée.