[Quick Test] Axelay - Secret Of Mana - FIFA 94

Bon aller, c'est parti, gros marathon, je teste tous mes jeux SNES.
Même les ultra-connus, faîtes pas chier ^^

En revanche, grosse productivité oblige, ce seront de vrais rapidos. Pas vos pseudo-rapidos de 40 lignes ^^

Je m'en fais 3 par post, go.

Axelay

Il est des jeux qui n'ont pas tout à fait rencontré un succès à la mesure de leur standing. Axelay est de ceux-là. Aujourd'hui, n'importe quel gamer un tant soit peu au fait de ce que la SNIN a engendré de mieux, vous en chantera les éloges avec des sanglots dans la voix. Et des cœurs dans les yeux. Mais sorti de ce public de connaisseurs, le Shoot de Konami n'aura pas atteint les cimes du carton Mainstream, au contraire d'autres jeux certainement moins méritants.
Parce que Axelay c'est des graphismes chatoyants baignant dans un ton futuriste parfaitement maîtrisé, des Boss inoubliables, un switch continuel de scrolling - horizontal ou vertical - à chaque niveau, une bande son de premier choix, et un armement varié sans faire dans le tape à l'œil.
Bien sûr, c'est court, mais c'est intense. Les niveaux regorgent d'idées, le rythme est savamment nuancé, et selon les environnements, les ambiances changent réellement. Mesdames et messieurs, bienvenue dans le Shoot'em Up immersif. Notons d'ailleurs quelques montées d'adrénaline et de tension parfaitement orchestrées, notamment grâce à quelques astuces de mise en scène. Exemple tout bête : les alarmes qui se déclenchent à l'arrivée des gros vilains de chaque fin de niveau, c'est pas grand-chose, mais ça fonctionne.
Pour ne rien gâcher, les niveaux de difficulté sont parfaitement dosés selon les capacités de chacun, et à défaut d'être long, le jeu vous donnera du fil à retordre en mode hard. Un indispensable de la machine, à mon humble avis.



Dommage que Konami n'ait pas pu nous caser, en opposition à celui-ci, un niveau des glaces, avec un vilain bonhomme de neige muni d'un nez-carotte en guise de Boss.





Mais puisque je te dis que ça passe, tranquille. Pile entre les deux rayons, sans trembler du menton.


Les +

- C'est magnifique, vraiment.
- Même quand ça envoie de partout, ça ne ralentit (presque) jamais.
- Les musiques déchirent, et les ambiances sont parfaitement rendues.
- Les Boss sont parmi les plus mythiques jamais vus sur 16 bits, j'ose le dire.
- L'alternance de scrolling est une excellente idée.

Les -

- Six niveaux seulement. Mais quels niveaux...
- Certaines armes n'en jettent pas des masses.

95%




Secret Of Mana

J'en ai déjà tellement parlé que j'ai décidé de vous épargner un test long sur son cas - j'ai choisi de le réserver pour secret Of Evermore, à mon sens injustement mésestimé - et m'apprête à vous servir quelques évidences sur ce qui est sans conteste possible devenu un jeu culte. Jeu culte parce qu'au delà de tout ce qu'on pourrait lui reprocher - et je le ferai - sur le plan formel, SOM a pour lui une atmosphère hors du commun, tout simplement. C'est long, épique, immersif au delà des mots, et on s'émerveille de chaque village traversé en visitant scrupuleusement chaque habitation. Le Gameplay possède bien quelques points négatifs - j'y reviendrai - mais il demeure très intéressant et relativement à part. Et malheureusement totalement oublié depuis Seiken III. Pour certains dont je fais partie, c'est le point d'équilibre parfait entre le jeu d'action aventure à la Zelda, et le RPG traditionnel, ni plus ni moins. Avec quelques retouches, c'est potentiellement inattaquable.
En l'état, autant les phases d'action pure avec combat aux armes sont toujours un modèle du genre, autant les affrontements face aux Boss se résument trop vite à du matraquage de magie. Concrètement, vous montez vos attaques magiques au niveau adéquat en faisant du levelling, pour ensuite ne rien faire d'autre que de les enchaîner sans relâche sur votre cible. Pour les connaisseurs, seuls deux Boss échappent à cet écueil, à savoir Tigror et le Démo Mana, qui sont certainement les deux ennemis les plus difficiles à terrasser du jeu. Mais également les plus intéressants.
Les chipotages d'usage étant faits, il émane de ce soft une poésie de tous les instants, et si l'on n'est pas allergique aux charmes oldies - ce qui serait con ici, quand même - c'est un indispensable, tout support confondus. D'ailleurs, loin de ne jouer qu'un rôle accessoire, l'OST figure parmi les plus belles qu'il m'ait été donné d'entendre de ma vie de Gamer. C'est plus qu'un détail, je vous assure.
Alors si jamais vous étiez passé à travers les mailles du filet, lancez-vous dans l'aventure, elle vous le rendra bien. Parole d'un mec qui a fait le jeu en entier des dizaines de fois.







les +

- J'ai oublié de vous dire, on peut y jouer jusqu'à 3. Carrément.
- C'est beau, c'est long.
- L'OST est à se pâmer, littéralement.
- Le bestiaire est nombreux, et varié.
- Le scénar', bien que classique, est un modèle du genre.
- Une ambiance enchanteresse.

Les -

- Les combats contre les Boss sont souvent bourrins.
- Lors du jeu seul, il arrive que vos amis aient du mal à vous suivre et bloquent comme des conc contre des éléments du décor.

98%




Fifa International Soccer

Ouais, je parle bien du premier du nom. J'ai pas peur.
Je ne vais pas vous la faire à l'envers, je n'y avais plus joué depuis des lustres. Je l'ai ressorti pour l'occasion, et mes très lointains souvenirs de 1994 ont vite refait surface. Je me suis rapidement retrouvé, instinctivement, à faire opposition aux dégagements du gardien pour tenter de contrer la balle, à tirer de 25 mètres plutôt que de gérer un face à face qui laissera paradoxalement moins de chances de marquer, ou encore à faire des passes décisives de ma surface de réparation avec le bouton de tir.
Je me suis également rappelé aux bons souvenirs de l'illustre canonnier Français, l'inénarrable Paul Lucerne, auteur d'un quadruplé face à une équipe Russe réduite à 9 après deux cartons rouges, obtenus après moins de 2 minutes de jeu. On appréciera d'ailleurs la distribution de cartons aléatoire de l'arbitre - que l'on peut bien évidemment supprimer - sachant que je n'ai pas compris en quoi les fautes qui ont abouti à une exclusion le méritaient plus que d'autres.
Bon. J'admets que pour ce qui à l'époque se voulait être une simulation réaliste, voulue donc plus réaliste que fun', le temps a fait des ravages. Ça n'a pour ce qui me concerne qu'un intérêt très limité aujourd'hui, et ça se résume en un mot : "Nostalgie".
Ça se joue comme quelque-chose qui ressemble à du Foot sans en être vraiment, et c'est drôle pour cette raison. Sauf qu'au final, je préfère jouer à "Nintendo World Cup" sur NES, qui a paradoxalement moins vieilli.
Les simu', et plus particulièrement les simu' sportives, sont probablement ce qui a pris le pire coup de vieux en comparaison de ce qui se fait sur Next-gen'. Ça peut tout à fait se surmonter si le fun est présent, en s'écartant de l'obsession du réalisme. Or, ce FIFA premier du nom joue encore trop cette carte pour m'emballer plus que ça. Après, ce fut en son temps une référence, pas de doute là-dessus. Et rien que pour ça, respect.



A vue d'œil là, ça ressemble à un France-Irlande. N'oubliez pas les contrôles de la main.

les +

- Certains joueurs ont des noms sympathiques.
- Beaucoup de choses sont paramétrables, du genre la pelouse (naturelle ou artificielle) ou la Gameplay (Simulation ou Arcade). Cela dit, si vous voyez la différence, expliquez-moi.

Les -

- Fifa est aujourd'hui entre deux eaux, et vaut moins qu'un Nintendo World Cup.

50%